Pas à Pas
Les quartiers populaires français ne sont pas un désert politique
Le soulèvement des banlieues a une histoire
Le jeudi 28 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), la mort de Zyad Benna et Bouna Traoré, jeunes enfants français d’ouvriers immigrés, a provoqué les émeutes en banlieues populaires les plus importantes (tant géographiquement que symboliquement) de l’histoire de France. Leur mort, ainsi que le gazage de (...)
Piégés par la République
Les émeutiers sont seuls. Ils n’ont aucun soutien politique. Il est vrai qu’ils sont difficilement défendables. Ils sont agressifs et violents. Ils ont souvent un présent ou un passé de délinquants. Ils brûlent des voitures et affrontent durement la police. Les photos des journaux et les reportages télévisuels nous abreuvent de ces images de Véhicules ou de (...)
Quelle politique pour nos quartiers ? Ou pourquoi Pas à Pas a demandé à rencontrer le maire de Saint Martin d’Hères
Notre pays vit une période grave et difficile. Il faut en être conscient. Cette période nous oblige une grande responsabilité, un sens profond de la politique, et le refus de faire de la surenchère sur le dos de nos quartiers. Les pouvoirs politiques doivent entendre les régulateurs de terrain. Pas à Pas formule le vœu que les violences urbaines auto (...)
Ils sont entrés en politique
Pourquoi ne pas reconnaître tout simplement qu’en ce moment, et de la seule façon sans doute qui puisse porter, la façon médiatique, ces jeunes, pour la première fois occupent un espace qui leur était inconnu, inaccessible, étranger ou interdit, l’espace du politique. Ils sont entrés en politique, ceux-là mêmes dont on dit qu’ils ne votent pas, qu’ils se (...)
La meute, l’émeute et l’impasse
De l’autre côté de la fameuse « fracture sociale », les forces de l’ordre, flashballs à la main, hurlent et insultent les familles qui sont aux fenêtres ; humilient et interpellent à tout va mères, enfants et vieillards ; n’hésitent pas à se servir de l’intimidation et de la peur collective pour faire tourner le rapport de force à leur avantage ; ne reculent devant (...)
Double échec, double défi
« Construire une société plus égalitaire ». Tels étaient les propos du 1er ministre dimanche soir. Un enjeu sur lequel tout le monde se retrouve mais qui suppose au préalable un constat.
En dehors des émeutes elles mêmes, il s’agit d’un constat social négatif. Mais qu’inclus donc ce bilan et quelles mises en œuvres envisagées ? De cela le ministre ne parle pas. Et (...)
Entre le droit d’’informer et le droit de comprendre
Sur le souk des idées politiques, l’association PAS à PAS donne lieu à une série de commentaires pour le moins tranchés. Pour ses propres adversaires, PAS à PAS, dans la forme qu’elle avait lors de la manifestation du 3 novembre refléterait un "échec", trouvant sa source dans la démagogie, l’opportunisme, et l’irresponsabilité. PAS à PAS soulignerait, pour (...)
Le monde associatif, otage ou complice du politique ?
Ce monde associatif est souvent décrié par les citoyens et le politique, on lui fait peser sur ses épaules une multitude de carences sociales que le politique n’est pas arrivé ou n’a pas voulu résoudre… il est aussi accusé de ne pas régler les problèmes de délinquances, de nuisances publiques ou d’incivilités, pour d’autres de ne privilégier que l’aspect (...)
Allocution du président de Pas à Pas
Chers ami(e)s, nous sommes heureux de vous accueillir à Saint Martin d’Hères, au cœur d’un quartier trop souvent montré du doigt pour son insécurité. Nous aurons l’occasion de montrer dans cette intervention en quoi nous sommes opposés à ce type de discours et en quoi ce type de discours sécuritaire ne permet pas de réguler les problèmes sociaux, bien au contraire. (...)
La question du néocolonialisme
[*Entretien avec Jean-Luc Cypierre, membre de ATTAC Rhônes-Alpes.*]
A l’occasion des débats sur le référendum sur le traité européen, 2005. Jean Luc Cypierre
